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 La famille Tristeciel

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Rolirolant
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MessageSujet: La famille Tristeciel   La famille Tristeciel Icon_minitimeDim 16 Mar - 20:47

Immigrés à Lune d'Argent après la chute du royaume de Tristeciel, le roi Anthiel et son épouse Annaël ont recherché à se mêler incognito à la population locale. Ils ont donc ouvert un commerce de lingerie fine et passèrent plusieurs années paisibles aux côtés de leurs 5 enfants et de leurs nouveaux amis.

Jusqu'au jour fatidique où le fléau les rattrapa. Ce jour-là une grande cicatrice fut tracée sur la ville, et dans le coeur d'Annaël. Son fils aîné, Anthiel-Aciniel était aux premiers rangs des défenseurs de la ville et fut écrasé par la puissance noire qui ne laissait dans son sillage que mort et corruption. Son corps fut retrouvé parmi les cadavres déchiquetés, sans vie, à peine reconnaissable tant ses traits étaient tordus par la peur et la douleur ressenties au moment tragique de son trépas.

La reine ne put supporter cela et c'est probablement le manque de soins et de compassion dont fit montre son mari qui engendra les funestes événements qui suivirent et scella à tout jamais le destin de la famille toute entière.

En effet, face à l'abnégation du roi déchu, la reine chercha le réconfort dans la religion, et n'y trouva que résignation, acceptation de son sort. Les Dieux en avaient décidé ainsi prêchait le prêtre, et il fallait s'y résoudre. Ne pas le faire serait risquer de perdre son âme. Comme nous allons le voir, ce n'est pas que son âme que la reine perdit.

Un homme (était-ce vraiment un homme?) tout de noir vêtu vînt un jour à la rencontre de la reine au sortir du temple, et lui remit un livre lui disant que lorsque tout espoir est perdu, il existe toujours un fin filet de lumière pour qui sait où regarder. Ces pages devaient la guider vers de meilleurs jours, et plus qu'un simple souvenir de son fils tant aimé. Lasse d'entendre le prêtre ressasser les mêmes litanies encore et encore, elle accepta le livre et jura de n'en jamais parler à qui que ce soit. De toute manière, elle n'avait plus l'oreille de son mari depuis le drame et délaissait ses autres enfants.

Ce livre devait lui montrer le chemin vers la résurrection de son fils. Après une lecture assidue et des rencontres secrètes de plus en plus fréquentes avec l'homme en noir, elle accepta de profaner la tombe de son fils et d'amener à l'homme en noir son coeur, son cerveau, et un fragment de son épine dorsale. Elle vola à son mari quelques gouttes de sang los d'une dispute savamment calculée, et versa dans une fiole une demi-douzaine de ses larmes, puis remit le tout à l'homme en noir.

Son espoir se transforma au fil du rituel en inquiétude, en peur, puis en horreur lorsqu'elle comprit ce qu'il était en train de faire. Il ne ressuscitait pas son fils, non, il donnait à son cadavre une vie qui n'en était pas une, une espèce de parodie de la vie, la non-vie.

Le rituel terminé, Annaël pria l'homme en noir d'emmener avec lui cette abomination, et elle ne revit plus son fils durant des décennies. Jamais elle n'en parla à sa famille. Son mari devait à tout prix rester ignorant du méfait.

A quelque chose, malheur est bon, puisqu'à partir de ce moment, Annaël, si elle ne retrouva pas la joie de vivre, comprit que sa seule fortune encore intacte restait en ses autres enfants, et elle tenta de se rapprocher d'eux petit à petit. C'était peine perdue pour celle qui devait devenir, en l'absence de son frère, l'aînée et héritière du titre obsolète de son père, la belle et très intelligente Aësindel. Ni Annaël ni Anthiel ne comprenaient plus cette jeune fille. Elle jadis si affectionnée ne semblait plus montrer que du mépris pour sa mère et de l'ignorance pour son père. Il est vrai qu'elle était très attachée à son grand frère, elle qui fut toujours frêle et chétive, protégée par lui dans ses sempiternelles disputes avec ses camarades d'apprentissage qui jalousaient sa réussite et l'affection qu'elle recevait de tous ses professeurs.

Son cher fils parti, corps et âme; sa plus grande fille, la fierté de toujours aux yeux des connétables, lointaine et par moments perfide, Annaël se tourna donc vers la cadette, Syvath, laquelle, bien que fort affligée elle aussi par la mort de son frère et compatissante aux douleurs de sa mère, n'ambitionnait pas de rester à Lune d'Argent, mais bien de franchir les échelons de la haute société de Lune d'Argent et retrouver le mode de vie luxueux qu'elle avait connu au palais de Tristeciel. Elle réconforta sa mère un temps très court avant de s'engager dans les ordres, poussée par le prêtre que sa mère ne voulait plus voir, ce qui finit par recreuser un fossé entre elles, la mère reprochant à la fille de se laisser embrigader dans des espoirs fous de Grande-Prêtrise. Nous verrons que Syvath réussit bien à jouer ses cartes puisqu'elle finira en effet Grande Prêtresse avant l'âge de deux cents ans, fait égalé par deux fois seulement auparavant par les initiées de Lune d'Argent.

Nous parlerons de la quatrième fille plus tard, l'histoire de celle-ci restant à ce jour encore floue car les recherches la concernant ne portent pas beaucoup de fruits à l'heure actuelle.

Il ne restait alors à Annaël que la benjamine, Emilina, pour adoucir son coeur. Jamais auparavant elle n'avait porté d'intérêt à cette enfant. Bien trop dissipée, tellement ingrate, si peu polie, qu'elle ne l'aurait jamais reconnue pour sa fille ne fût-elle sortie de ses entrailles. Mais les liens du sang ne mentent pas chez cette race d'elfes et aujourd'hui, Annaël cherchait à donner à sa plus jeune fille des qualités qu'elle n'avait jamais possédées, à justifier des penchants pour elle autrefois injustifiables, bref, à enfin donner à sa fille ce dont elle l'avait privée de si longues années durant: une mère aimante, affectionnée, exemplaire.
Inutile de dire que tout cela était bien futile. Emilina s'était forgée seule. Elle avait, durant ses longues heures de solitude, après de si longues années de désintéressement, développé un irréversible penchant pour la fauche. Elle avait toujours l'art de se trouver là où on ne l'attendait pas au moment où on ne l'attendait surtout pas. Elle s'était tissée une carapace d'ombre, et ne laissait pénétrer aucune lumière qui, pensait-elle, eut pu l'affaiblir.

à suivre

Merci de ne pas poster dans ce forum car j'aurai besoin de 6 posts qui se suivent pour l'histoire complète et ses différents héros. Vous pouvez néanmoins me laisser vos commentaires dans ma présentation ou dans la taverne.
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MessageSujet: La naissance d'une légende - Ghouly   La famille Tristeciel Icon_minitimeDim 13 Avr - 17:03

Brrrrrr, quel froid. Mais je ne semble pas frissonner. Je sais qu'il fait froid, mais je ne le ressens pas. Bizarre. Vraiment bizarre. Je ne sais comment l'expliquer. C'est comme si je pouvais sentir qu'il fait froid, mais que cela n'ait aucun effet sur moi. Et puis noir. Il fait noir. Autrefois, quand j'étais petit, j'avais peur dans le noir. Et je me souviens que... Ah ben non. Je me souviens pas. Pourtant, il me semble que je devrais me souvenir. Voyons voir, de quoi est-ce que je me rappelle? Essayons les choses simples. Mon nom. Quel est mon nom? Damn, je ne me souviens même pas de mon nom!

Et il fait toujours aussi noir. Comment cela se fait-il? Il fait jour pourtant, je le sais. Ne demandez pas COMMENT je le sais. Je le sais, c'est tout. Comme s'il était normal que je sois éveillé à cette heure.

Il faut que je me force à me souvenir. Quelle est la dernière chose dont je puisse me rappeler? Hormis le froid? ...la douleur, une immense douleur qui tiraille mon âme. Mais j'étais mort! Comment puis-je sentir si je suis mort? C'est vrai je ne "sens" pas. Mais je ne suis pas mort non plus. Ni vivant d'ailleurs. Je ne comprends pas. Qu'est-ce qui m'arrive? Tiens, j'entends du bruit. Comme un bouillonnement. Et puis une femme qui pleure aussi, et des ricannements. Presque inaudibles ces ricannements, mais très clairs à mes oreilles. Mais... je n'ai pas d'oreilles! Diable, où donc sont passées mes oreilles? Je devrais les sentir s'écraser lorsque je tourne la tête. Mais de nouveau je ne "sens" rien.

On dirait qu'ils se disputent. L'homme et la femme. Je n'arrive pas à comprendre ce que dit la femme. Pourtant sa voix m'est familière. Son langage aussi. Et l'homme lui dit que c'était la seule solution si elle voulait revoir son fils, et qu'au fond elle savait très bien à quoi s'attendre et que c'est elle qui a permis que cela arrive. Mais comment puis-je entendre sans oreilles? Diable, c'est de plus en plus bizarre ici. Et toujours tout noir. Je vais essayer de me lever.

Tiens, un autre bruit. Une respiration couverte, j'en suis sûr. Je connais cette façon de respirer sous la main. Je la connais j'en suis sûr, mais j'arrive pas à me souvenir. Et c'est tout près en plus. Il faut que j'essaie de me lever.

Mes os craquent au moindre mouvement, et mes articulations sont ankylosées. Combien de temps ai-je dormi? Ai-je vraiment dormi? Il me semble que je ne dormais pas, mais que j'errais dans les limbes. Que c'est difficile de bouger... Je n'ai pas faim, je n'ai pas soif et mon esprit est embrumé. Je suis couché là à réfléchir mais les souvenirs ne veulent pas affluer à ma mémoire, ma perception est semble-t'il biaisée.

La femme est partie, mais j'entends toujours cette respiration retenue, ce souffle discret. Quelqu'un approche. Ce doit être l'homme. Et le bruit de la pierre contre la pierre.

Tout à coup, une lumière aveuglante. Ce n'était en fait tout d'abord qu'un fin rai filtré à travers l'interstice du couvercle du cercueil, mais aux yeux de (quel est son nom?), cela paraissait un océan de lumière. Après des semaines, voire des mois de torpeur, dans le noir total, ses yeux sans vie étaient blessés d'un tel afflux de clarté.

L'homme se pencha sur la tombe et murmura "Lève-toi maintenant". Et de la tombe sortit tant bien que mal un être ni mort ni vivant, parodie du bel elfe de sang qu'il avait été, ghoule décharnée aux articulations protubérantes, au crâne lisse. Des morceaux de chair et des lambeaux de peau pendaient de sa carcasse décomposée.

Voyant son corps ainsi mutilé, il ne ressentit ni surprise ni peur, ni dégoût ni haine, mais une nouvelle question afflua à son esprit. Le "Qui suis-je?" fut remplacé par "Que suis-je?". L'homme l'aida à se tenir droit, et au regard interrogateur de son futur disciple, il répondit par un sourire.

"Tu n'es plus celui que tu fus. Rien de ta vie antérieure ne doit subsister, et rien ne subsistera. J'ai veillé à cela. Tes questions doivent rester sans réponses, sans quoi la folie t'attends. Vois dans ce miroir ce que tu es. Tu es une ghoule, mi chair mi squelette, tu seras donc connu sous le pseudonyme de Ghouly. Va maintenant. Sors de cette crypte et va retrouver ta nouvelle famille, les Réprouvés."

Et Ghouly prit la lame que l'homme lui tendait et se mit en marche vers la sortie. Juste avant de grimper l'escalier, il se souvint de cette respiration subreptice qu'il avait entendue alors qu'il était encore allongé. It tourna la tête pour voir d'où elle avait pu provenir. Cachée derrière une statue, une jeune et jolie elfe de sang pleurait maintenant en silence. Son visage lui était familier, et il lui sembla qu'il devait la consoler, que cela faisait partie de son rôle. Mais lorsque leurs yeux se croisèrent, elle détourna le regard. Ghouly ne chercha pas à lui parler, de peur de révéler sa présence à l'homme, et il partit en quête de sa nouvelle famille, les Réprouvés.

à suivre

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MessageSujet: Magie magie - Aësindel   La famille Tristeciel Icon_minitimeJeu 1 Mai - 20:21

- Mais enfin, mère, ne vous rendez-vous donc pas compte que vous êtes abusée? Ce prêtre n'en a qu'après le maigre trésor que vous et père oeuvrez si difficilement à reconstituer.

Cette phrase, Aësindel l'avait dite et répétée à sa mère des dizaines de fois, et le jour où celle-ci renvoya le prêtre sans mot d'explication, elle ressentit une certaine jubilation et un sentiment de victoire s'empara d'elle. Qui ne dura pas bien longtemps. Elle pensait être parvenue à raisonner sa mère. Quelle erreur. Heureusement, ses soupçons ne voulaient pas se taire et elle continuait de sentir une ombre planer sur la famille.

Elle prit l'habitude de filer sa mère. Certes elle n'avait pas le talent inné de sa soeur pour ce genre de subterfuge, mais Annaël était tellement absorbée par ses plans qu'elle ne s'aperçut jamais de rien. Et c'est ainsi que Aësindel découvrit avec horreur et impuissance les plans de sa mère.

Un soir, alors qu'elle la suivait comme à son habitude, sa mère se rendit au cimetière avec une pelle et une pioche. Elle commença par prétendre e nettoyer la tombe et d'en oter les pierrailles jusqu'à ce que le denier des badauds ait repris le chemin de sa chaumière pour profiter du repos du juste, puis se mit en devoir de creuser la tombe de son fils. Plus d'une fois, Aësindel se dit qu'elle devrait avertir son père, mais à chaque fois elle finissait par trouver une raison qui l'en empêchait. Lorsque sa mère eût fini sa sordide tâche, elle reboucha soigneusement la tombe et remit les fleurs en place. Elle sortit du cimetière aux petites heures matinales portant une urne ciselée.

Aësindel savait pour l'avoir entendu la veille que sa mère avait rendez-vous avec l'homme en noir, encore une fois. Cette fois par contre, le rendez-vous ne devait pas se passer comme d'habitude à Tranquillien, mais dans un petit village près des ruines de Lordaeron. La légende veut que sous ces ruines vive une cité de morts-vivants, mais Annaël et Aësindel étaient bien trop innocentes pour imaginer la réalité. La fille suivit donc la mère juqu'à l'Orbe de transposition au sommet de la Flèche et lui laissa quelques minutes d'avance avant de toucher elle aussi la sphère rougeoyante.

Annaël sortit des ruines mais ne suivit pas la route. Elle se dirigeait grâce à un plan ou une carte qu'elle regardeait régulièrement, jusqu'à arriver à une palissade de bois. Là elle retrouva l'homme en noir. Ils échangèrent quelques propos, puis l'homme tira de sa poche une écharpe ou un foulard et banda les yeux d'Annaël avant de la remettre sur sa monture et de prendre les rênes de celle ci dans ses mains squelettiques. Ils franchirent tous deux la porte et disparurent au regard d'Aësindel.

Celle-ci était bien mal prise. Comment les suivre maintenant sans se faire repérer? Elle pouvait voir dans la sombre nuit une ombre se déplacer à l'intérieur de la palissade. Sûrement un garde.
Elle décida donc de mattre son apprentissage à l'épreuve. Il lui était totalement interdit d'utiliser la magie en dehors de la surveillance de ses maîtres, car les conséquences d'un sortilège raté pouvaient être désastreuses. Elle décida cependant de prendre le risque et longea la palissade sur une bonne vingtaine de mètres avant de se transposer de l'autre côté. Si on lui avait dit que ce sortilège ne fonctionne pas à travers un obstacle, jamais elle n'aurait tenté la manoeuvre. Mais la chance sourit aux audacieux et elle se retrouva non pas de l'autre côté de la palissade, mais au sommet.Il lui suffisait alors, une fois ses esprits recouvrés, de se glisser grâce à la chute lente, sort très simple qu'elle maîtrisait parfaitement.

Elle retrouvea vite sa mère et l'homme, ceux-ci étant les seules choses qui bougeaient à l'horizon. Ils se dirigeaient manifestement vers le mausolée, au nord d'un village en ruines.

Très vite, l'horreur prit place dans le coeur d'Aësindel lorsqu'elle comrit ce qui se passait. En effet, s'approchant du village, elle remarqua des formes bougeant dans le noir, et un cliquetis comme d'os s'entrechoquant. La pancarte à l'entrée du village se lisait "Le Glas", et les habitants avaient tous une posture étrangement recourbée. A la fenêtre de la seule habitation illuminée du village, l'auberge probablement, elle vit ce qu'elle redoutait, un être mi vivant-mi mort, entre le squelette et la ghoule, une armure de cuir sur les épaules et un gobelet de bois à la main.

Elle voulut crier et courir pour prévenir sa mère, mais elle resta bouche bée, incapable de bouger ou de proférer le moindre son pendant plusieurs minutes. Lorsqu'elle se dégagea enfin de cette torpeur, sa mère avait disparu, seule la monture restant à l'entrée du mausolée.

Elle se dirigea donc silencieusement vers le mausolée, prenant garde de n'alerter personne de sa présence, et entra s'y cacher pour observer ce qui allait se passer.

Le rituel était déja commencé. Un squelette gisait sur une pierre tombale et l'homme en noir récitait des incantations de magie nécromantique sur les reliques qu'il avait vraisemblablement retirées de l'urne vide posée sur le flanc à côté de ses pieds. Annaël était transie à ses côtés.

Dans sa douleur, Aësindel perdit le fil de la réalité, se concentrant uniquement sur le squelette qui commençait de bouger. Elle ne voyait plus rien d'autre et n'entendit pas ce qui se disait autour d'elle. Des larmes commencèrent à ruisseler silencieusement sur ses joues. Le squelette se leva après un temps qui parut une éternité, et s'avança vers la sortie. Il marqua à peine l'ombre d'une pause lorsqu'il remarqua sa présence. Leurs regards se croisèrent et Aësindel, reconnaissant la flamme qu'elle avait connu si bien jadis, ne put le supporter et détourna le regard. Elle prit sa tête dans ses mains pour étouffer le bruit de ses sanglots et resta ainsi pendant une période indéterminable, et finit par s'endormir, épuisée de ses sanglots.

Lorsqu'elle se réveilla, elle était allongée sur un lit richement orné et entendit une voix qui allait bientôt devenir familière dire "Vous remettrez mes remerciements à Lord Varimathras".


à suivre

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Dernière édition par Rolirolant le Jeu 10 Juil - 16:42, édité 2 fois
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The Fury
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MessageSujet: Re: La famille Tristeciel   La famille Tristeciel Icon_minitimeMer 7 Mai - 15:24

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